C'est bientôt les vacances de fin d'année et vous n'avez qu'une hâte : partir bronzer sur une plage ou vous détendre dans une station de ski. Qu'importe la destination, l'objectif principal reste le même : la déconnexion.
Si vous ne faites pas partie des 47% de Français qui consultent leurs mails et messages professionnels durant les vacances, il y a fort à parier que vous laissiez votre ordinateur au bureau avant de partir.Une action anecdotique, mais qui pourrait bien vous coûter cher au retour de vacances !
Beaucoup de salariés l'ignorent, mais leur employeur peut profiter de votre absence pour effectuer des recherches sur votre ordinateur, mais pas que.
En effet, lorsque la situation l'exige, votre employeur est tout à fait capable de faire une demande pour accéder à vos outils et documents de bureau. Qu'il s'agisse de votre ordinateur, d'une clef USB ou d'un disque dur externe, tout appareil jugé comme relié à votre travail peut être consulté par votre employeur à la condition de respecter quelques conditions particulières.Tout d'abord, et comme nous l'avons évoqué, il doit s'agir d'appareils ou emplacements jugés comme liés à votre activité professionnelle. Votre dossier "mes documents" sur votre ordinateur peut, par exemple, être interprété comme nécessaire à votre travail, et donc, fouillé par votre supérieur hiérarchique. Si le dossier en question est marqué comme quelque chose de personnel, avec par exemple un titre équivoque comme "mes photos de vacances" ou "mon mariage en vidéos"
alors votre employeur ne peut y avoir accès sans vous demander votre accord au préalable, ou s'il en va de la sécurité de l'entreprise.Outre les documents de votre ordinateur et objets de bureau, votre employeur est également autorisé à consulter vos connexions aux différents sites que vous fréquentez durant votre journée de travail en invoquant l'article 226 du Code du travail. Si vous avez l'habitude de planifier vos vacances, de consulter des sites de shopping ou de jouer en ligne, votre employeur peut totalement s'en assurer, et ce, même si vous n'êtes pas physiquement présent ! Vos connexions internet durant le temps de travail sont estimées comme "professionnelles" et donc peuvent être consultées par votre employeur en votre absence.
Si votre employeur découvre des activités jugées comme "non professionnelles" sur votre temps de travail, pas de panique. Vous n'allez pas forcément pointer à France Travail prochainement ! Votre employeur doit alors prouver que ces activités nuisent à l'entreprise et à votre productivité globale.
source : www .internaute.com